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LA SANTÉ, UN BIEN COMMUN, A DÉFENDRE par tous !
Le 7 mars et après, le monde du travail doit prendre ses affaires en mains
L'austérité et le profit capitaliste tuent les acquis sociaux !
L'intérêt des agents de la Fonction publique et des salariés des services publics est inséparable de celui du monde du travail dans son ensemble. C'est bien plutôt l’intérêt du profit et des gros actionnaires qui est con- tradictoire avec l’intérêt du peuple et du monde du travail !
L'exemple de la Santé et de l'action sociale est particulièrement parlant.
Depuis des années, la sécu et la santé publique sont mises à mal par les politiques dictées par l'UE et les grande compagnies privées et appliquées par les gouvernements successifs : fermeture et la fusion des CPAM, déremboursements successifs et transfert de la Sécu vers les complémentaires privées, fermeture depuis 2003 de plus de 57000 lits dans les hôpitaux publics, fermetures d’établisse- ment ou de services, de maternités, chirurgie en ambulatoire (sans hospitalisation de nuit) et sorties précoces imposées, fusion des 850 hôpitaux dans 150 Groupements Hospitaliers de Ter- ritoire que la Ministre Touraine veut imposer à la suite de la loi Bachelot.… Le médico-social n’échappe pas à cette règle : fermeture de Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale, d’accueil de jeunes mineurs isolés..., aide à domicile gangrenées par des structures privées lucratives, course à la place et dans les EHPAD et les maisons de retraite...
Pour la population, cette politique a des consé- quences immédiates et dramatiques : éloignement, difficultés d’accès aux soins, engorgement des ser- vices, baisse de la qualité des soins et augmentation de leur coût, maltraitances « institutionnelles » dans cer- taines maisons de retraite, non-prise en charge du handicap, mineurs en danger non pris en charge… Pour les personnels, le quotidien est de plus en plus difficile à vivre : suppressions massive d’emplois , gel des salaires depuis 7 ans, évaluation et volonté d’indi- vidualiser les salaires, surcharge de travail et mise en danger physique ou psychique, recours à la précarité par milliers, remise en cause du statut lui-même…
Cette situation a entraîné les fédérations CGT, FO et Solidaires de la santé et de la protection sociale à organiser une journée nationale de grève le 7 mars avec manifestation nationale à Paris. D'autres secteurs, eux-aussi soumis comme l'est l’ensemble de la société à cette politique de casse sociale généralisée, appellent eux-aussi au 7 mars : fédés CGT, FO Solidaires de la Fonction publique, sapeurs-pompiers, Air-France,… à partir de leurs revendications propres mais convergentes avec celles de la santé et des travailleurs sociaux (loi NOTRE, contre-réformes dans l'Education...).
Le FSC soutient sans réserve cette journée d'action et appelle l'ensemble de ceux qui le peuvent à y par- ticiper par la grève et/ou par la manifestation. Car avant comme après les élections, le MEDEF et l'UE ont fixé la « feuille de route » : livrer l'assaut final contre la sécu !
Cette convergence construite par la base pourrait d'ail- leurs, avant ou après le 7 mars, s'étendre aux travailleurs du privé : sécu, retraites, salaires, emplois, produire en France, protection sociale, services publics, droit du tra- vail et conventions collectives… c''est l’ensemble des droits et des conquis du monde du travail depuis 1936, voire depuis 1905 (repos dominical) qui sont désossés tandis que corruption, affairisme, cupidité, luxe insolent et mépris du peuple, mensonge et médiocrité sont le quotidien de l'oligarchie au pouvoir.
D'ailleurs, alors que les élections présidentielles appro- chent, les programmes du réactionnaire Fillon et du ban- quier Macron sont directement dictés par le Medef et par l'UE.
Quant à Le Pen, son affichage « populaire » masque une servilité à tout épreuve vis-à-vis des puissants ; à chaque fois que les travailleurs se battent sur pour leurs intérêts comme encore récemment contre la Loi Travail, le FN fait profil bas voire appelle à interdire la CGT ! Et son soutien affiché à Trump confirme s'il en était besoin son positionnement économique et social : car Trump, le « pote » américain de Le Pen, a nommé dans son admi- nistration tout ce que Wall Street compte d’affairistes et de milliardaires les plus cyniques...
Et Hamon, dernière ligne de défense du PS pour essayer de se sauver d'une débâcle bien méritée, il a été un mi- nistre de Hollande bien dans la ligne, il prône l’ultra- libéral « revenu universel » et il est partisan de poursuivre et d'approfondir la fuite en avant fédérale et guerrière de l'UE et de l’OTAN contre les souverainetés populaires et contre la paix…
Aujourd'hui en 2017 comme en 1936, en 1945 ou en 1968, les travailleurs n’obtiendront rien qu'ils n'au- ront gagné par leurs luttes. C'est pourquoi il est vital que, face aux plans dévastateurs des Fillon, Macron, Gattaz et Cie, la campagne électorale soit sous pression d’un grand mouvement populaire. Alors que les luttes à la base continuent d'être menées, alors que des millions de travailleurs actifs, retraités, précaires, privés d’em- plois, mal logés, etc. vivent si mal, alors que près de 2000 militants syndicaux sont poursuivis pour avoir osé résis- ter, il est de la responsabilité des confédérations syndi- cales de tout faire pour construire le tous ensemble en même temps.
Public, privé, retraités, privés d'emploi, jeunesse maltraitée : il est temps de s’unir pour dire, face au gouvernement et à ceux qui veulent prendre le relais :
Assez de mépris, de casse, de mensonges et de vols ! Vous n'avez aucun mandat pour ap- pliquer les ordres du MEDEF et de l' UE de détruire la sécu, les services publics, les droits sociaux, les salaires, l'emploi, l’industrie, pour détruire le pays !
Le monde du travail doit prendre ses affaires en mains pour bâtir une société de frater- nité et d'égalité basée sur la propriété collective de moyens de produire la richesse et sur la satisfaction des besoins et des aspirations des travailleurs.
